En 2017, la France compte 1 019 projets d’investissement étrangers, 3^e du classement derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne, soit un boom de 31 % par rapport à 2016, selon le Baromètre de l’attractivité 2018 de Ernst & Young. Seul « bémol » : « Le faible nombre d’emplois créés », qui atteint en moyenne 25 par projet en France, contre 42 au Royaume-Uni. Ce pays accueillerait davantage de « créations ex-nihilo » alors que la France « se contente le plus souvent d’extensions de sites existants ». Les créations de sites représenteraient ainsi 62 % des implantations outre-manche, contre seulement 47 % dans l’hexagone. Mais ce sont surtout la Serbie et la Slovaquie qui se distinguent avec « près de 170 emplois par projet du fait de coûts favorables à l’implantation de projets à fort besoin de main-d’œuvre, comme les centres de services partagés ». Ainsi, « en fonction des systèmes fiscaux, de la dynamique des économies locales, des politiques fiscales d’incitation aux investissements et, bien entendu, du coût du travail, l’effet de levier de l’emploi varie considérablement entre les pays ».