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L’actualité

QVT : Le travail, facteur d’épanouissement… ou de mal-être

L’actualité | publié le : 26.03.2018 | Nathalie Tran

Le travail est une source de bien-être pour un peu plus du tiers des actifs, selon le rapport de la Dares « Travail et bien-être psychologique », publié le 14 mars 2018. Cette étude s’est intéressée à sa contribution au bien-être individuel, selon les différentes catégories d’actifs en emploi, ainsi qu’à la façon dont il peut le dégrader.

Parmi les personnes les plus épanouies, on trouve les plus diplômées et qualifiées, comme les ingénieurs de l’informatique, les cadres des transports, les cadres administratifs et financiers, les personnels d’études et de recherche. Mais des professions relativement peu qualifiées et à grande majorité féminine, telles que les assistantes maternelles, les secrétaires, les coiffeurs ou les employés de maison, figurent également en bonne place. Ces professionnels indiquent un travail peu intense dans un contexte de faible insécurité de l’emploi, avec peu de conflits éthiques et une grande autonomie, même s’ils sont exposés à une forte demande émotionnelle.

À l’autre extrémité, une personne sur dix environ se trouve « dans une situation de travail très délétère pour son bien-être psychologique, indique l’enquête, avec un cumul d’expositions de tous ordres, physiques, organisationnelles et psychosociales ». C’est le cas de caissières, de cuisiniers, d’infirmières, d’aides soignantes, d’ouvriers des industries graphiques ou de la métallurgie, d’employés de banques. Parmi les facteurs les plus défavorables au bien-être, le bruit sur le lieu de travail, l’insécurité socio-économique, le manque de soutien social et de reconnaissance arrivent en tête.

Auteur

  • Nathalie Tran