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L’enquête

Interview : « La labellisation donne une impulsion supplémentaire à nos actions »

L’enquête | publié le : 05.03.2018 | Nathalie Tran

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Interview : « La labellisation donne une impulsion supplémentaire à nos actions »

Crédit photo Nathalie Tran

Adam, PME spécialisée dans la fabrication de caisses et coffrets en bois pour vins et spiritueux qui compte 56 collaborateurs dont 32 % de femmes, a obtenu le label égalité professionnelle en juin 2017. Emmanuel Hauet, responsable RH et innovation sociale de la société, place cette action dans une démarche globale de RSE.

Quelles motivations ont amené Adam à la démarche de labellisation ?

Cette démarche, qui a été initiée par le conseil régional d’Aquitaine avec la volonté de valoriser les actions des entreprises en matière d’égalité professionnelle et de diversité, était totalement cohérente avec celle que nous menions en matière de RSE et qui est l’un des axes stratégiques d’Adam. L’objectif était de donner une impulsion supplémentaire à nos actions, de les formaliser afin d’aller plus loin, mais aussi de renforcer notre attractivité.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?

Au début, les salariés ne voyaient pas l’intérêt de travailler ces sujets alors que l’entreprise avait déjà engagé des actions, notamment en matière d’égalité des salaires entre les femmes et les hommes. La communication et la formation ont permis d’échanger, de faire réfléchir sur l’égalité et d’y acculturer les salariés.

Quels ont été les impacts de la labellisation ?

Nous avions engagé, de longue date, une démarche centrée sur les compétences au niveau du recrutement, de la formation et de la gestion des carrières. Nous pensions être quasiment irréprochables en matière d’égalité professionnelle. Le processus de labellisation implique un diagnostic assez précis et nous a permis de nous rendre compte qu’il n’y avait pratiquement aucun recrutement de femmes dans l’atelier scierie, dû pour l’essentiel à des stéréotypes de genre. Nous en avons pris la mesure et orienté différemment notre recrutement. Dès que l’occasion se présente, nous essayons de rééquilibrer la parité, notamment au sein de la maîtrise et de l’encadrement, sans pour autant faire de la discrimination positive. Nous sommes aujourd’hui plus attentifs pour ne pas passer à côté d’une candidature féminine de qualité. En externe, la labellisation a renforcé notre attractivité, je reçois de nombreuses candidatures spontanées.

Auteur

  • Nathalie Tran