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Parentalité : Les entreprises ont intérêt à chouchouter les parents

L’actualité | publié le : 19.02.2018 | Irène Lopez

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Parentalité : Les entreprises ont intérêt à chouchouter les parents

Crédit photo Irène Lopez

L’équation vie privée-vie au travail vire souvent au casse-tête pour les DRH et autres décisionnaires. Un Guide pratique de la parentalité en entreprise vient de paraître. Édité par L’Observatoire de l’équilibre des temps et de la parentalité en entreprise (OPE) et le groupe Grandir, il met en lumière les bonnes pratiques mises en place par de grands groupes.

Les bambins font l’objet de toutes les attentions de la part des grands groupes. Ce n’est pas nouveau. L’Oréal, pionnier en matière de RSE, avait déjà instauré des actions en faveur des mamans dès 2015 (un allongement du congé légal de maternité sous la forme d’une absence de quatre semaines rémunérées à 100 % par l’entreprise). Le groupe le mentionnait jusqu’alors dans son rapport annuel sans plus d’éclat. Aujourd’hui, non seulement, Emmanuelle Lièvremont, directrice Santé et qualité de vie au travail, le clame haut et fort, mais elle étend ses initiatives au conjoint (congé de paternité de dix jours payés à 100 % d’ici à 2020).

Le géant français est suivi par d’autres grands groupes : La Poste, Société générale, etc. Le tout, à coup de communications bienveillantes qui prônent « le bien-être des salariés, une société plus humaine ».

Des exemples concrets

Le 12 février 2018, a l’occasion de la Convention annuelle de l’OPE et de la présentation du Guide pratique de la parentalité en entreprise, de nombreux représentants des entreprises où il fait bon vivre pour les parents, ont pris la parole.

Il y a ceux qui suscitent l’admiration de tout l’auditoire de la convention : La Banque de France prend en charge les frais de garde supplémentaires occasionnés par des réunions pour les enfants âgés de moins de 14 ans.

Carrefour, dans le cadre de la Charte de la parentalité et du dialogue social avec les représentants syndicaux, attribue des Tickets Cesu (chèque emploi service universel) à leurs collaborateurs. « Les Tickets CESU sont un mode de paiement permettant de régler les frais de garde des enfants. Carrefour s’engage à verser à ses salariés des Tickets Cesu pour un montant de 300 euros par an, avec une participation de l’employeur à hauteur de 50 % » a expliqué Mathilde Barry, directrice du développement social et diversité groupe.

S’il est aussi important de prendre soin des parents salariés, « c’est parce que leur bien-être les rend plus efficaces au sein de l’entreprise » a conclu Barbara Leveel, de la BNP.

Auteur

  • Irène Lopez