Majoritairement investie en actions, à hauteur de 60 %, l’épargne salariale est fortement orientée vers le financement de l’économie.
Plus de 11 millions de bénéficiaires de l’épargne salariale étaient recensés par l’Association française de la gestion financière (AFG) au 30 juin 2017.
Selon l’AFG, à cette date, le montant des actifs gérés dans les plans d’épargne entreprise (PEE) et les plans d’épargne pour la retraite collectifs (Perco) était de 130,4 milliards d’euros.
Au 1er semestre de l’an dernier, la collecte nette s’est élevée à hauteur de 2,1 milliards d’euros. Les versements sur l’ensemble des dispositifs d’épargne salariale se sont élevés à 10,3 milliards d’euros. Abondés de façon suivante : 4,1 milliards d’intéressement (40 %), 3,3 milliards de participation (32 %), 1,7 milliard d’abondement versé par les entreprises (16 %), 1,2 milliard de versements volontaires (12 %). Dans le même temps, les rachats ont fortement progressé, de 22 % sur un an, pour atteindre 8,2 milliards d’euros. Une hausse corrélée « à un fort effet marché sur la période », expliquait l’AFG, qui a pu « inciter les épargnants à concrétiser des plus-values et à racheter leurs avoirs disponibles ». La collecte nette au 1er semestre 2017 a ainsi baissé de près d’1 milliard d’euros par rapport au 1er semestre 2016.
Concernant les seuls Perco, leur encours s’élevait à 15,3 milliards d’euros à la fin juin 2017. Avec 230 000 entreprises équipées, et près de 2,5 millions de salariés bénéficiaires. L’encours moyen détenu par chaque bénéficiaire s’élevait à 6 147 euros.
