Nous bénéficions d’un contexte favorable depuis plusieurs années. En 2016, Safran a réalisé un chiffre d’affaires de 15,8 milliards d’euros. Il a atteint 11,9 milliards sur les neuf premiers mois de 2017, soit 3 % de mieux que l’année dernière à la même période. Cette croissance s’explique en particulier par celle des activités aéronautiques. Le carnet de commandes est notamment alimenté par le succès du LEAP, le successeur du CFM56, le moteur civil le plus vendu au monde. Ses deux programmes nous assurent sept ans de production.

En 2016, nous avons recruté 7 000 personnes, tous profils confondus, dont 2 000 en France. La tendance sera la même cette année avec un millier d’embauches d’ingénieurs et de cadres en France, dont 40 % de jeunes diplômés. Notre cœur de cible reste les ingénieurs mécaniques, mais nos besoins s’orientent de plus en plus vers les ingénieurs systèmes, les ingénieurs logiciels, les data engineers et les data scientists. Tous doivent être capables de travailler en équipe, de manière transversale et avoir une véritable passion pour les hautes technologies.

Pour nous en assurer, nous accompagnons près de 20 écoles et universités – IAE-ENSMA, ISAE-Supaéro, l’ESTACA, UTC… – dans leur réflexion sur l’évolution de leur formation. Nous participons aussi au projet du centre de formation aux métiers de l’Usine du futur, initié par des industries mécaniques d’Île-de-France. Il accueillera, à la rentrée 2018, 300 alternants pour des cursus de trois ans et 300 personnes en formation continue. Nous bénéficierons alors d’un vivier formé aux méthodes de production d’avenir : machines en réseau, objets connectés, fabrication additive, réalité augmentée, robots collaboratifs…