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Soixante-dixième anniversaire de l’ANDRH : Une alerte septuagénaire

L’actualité | publié le : 06.11.2017 | Jean-Paul Coulange

Quatorze membres à l’origine, 5 000 adhérents aujourd’hui : l’association occupe une place unique dans le secteur des ressources humaines.

À 70 ans, l’ANDRH se porte bien, merci ! Créée dans l’immédiate après-guerre, l’ex-association nationale des directeurs et cadres de la fonction personnel (devenue ANDRH, en 2007, à l’occasion de son soixantième anniversaire) comptait 14 membres à l’origine. Ses 80 groupes locaux totalisent aujourd’hui 5 000 adhérents. « 80 % d’entre eux ont un nombre d’adhérents en augmentation », se félicite Jean-Paul Charlez, DGRH du groupe Etam (22 000 salariés), et président de l’ANDRH depuis décembre 2014. Cette forte représentativité au sein de la fonction RH confère à l’association une place unique. « Ni de gauche, ni de droite, aussi éloignée de la CGT que du Medef », se plaît à dire son actuel président, l’ANDRH est devenue un interlocuteur reconnu des pouvoirs publics en période de réformes sociales. Cela a été le cas lors de la longue séquence des ordonnances. Et pas seulement, comme on l’entend trop souvent, parce que l’actuelle locataire du ministère du Travail est une ancienne DRH. La primauté donnée à l’accord d’entreprise, mesure phare des ordonnances, suppose, en effet, que les DRH s’approprient la réforme et développent la négociation collective avec les partenaires sociaux. « On a été écoutés et parfois entendus », reconnaît, modestement, Jean-Paul Charlez. Notamment sur deux points : l’abandon du CV anonyme et du chèque syndical.

Auteur

  • Jean-Paul Coulange