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La semaine

Etude : La reconnaissance, un enjeu fort de la QVT

La semaine | publié le : 10.10.2017 | Virginie Leblanc

La QVT est un sujet majeur pour la performance des entreprises. Elles doivent encore faire des efforts pour répondre aux attentes des salariés en termes de reconnaissance et de conciliation des temps.

Un sujet fait l’unanimité chez les dirigeants et les salariés : plus de 9 personnes sur 10 estiment que la santé et la qualité de vie des salariés contribuent à la performance de l’entreprise, selon l’enquête Qualité de vie au travail 2017 de Malakoff Médéric(1). 75 % des dirigeants déclarent que la qualité de vie au travail (QVT) sera dans l’avenir un thème de préoccupation majeur pour les entreprises, notamment pour augmenter la compétitivité (52 %), améliorer le climat social (51 %) et maîtriser l’absentéisme (40 %). D’autant que 34,1 % des salariés(2) sont absents au moins une fois dans l’année (contre 34,5 % en 2015). Et la corrélation est forte entre QVT et absentéisme : un salarié déclarant une très bonne qualité de vie au travail (note de 8 à 10) est moins sujet aux arrêts maladie (– 37 %).

Bonne nouvelle, le niveau de perception de la QVT demeure élevé : 71 % des salariés et 96 % des dirigeants estiment qu’il est bon ou très bon. Pour les deux populations, cette année encore, l’ambiance arrive en tête des déterminants de la QVT. Toutefois, les salariés placent immédiatement ensuite la rémunération globale (pour 40 %, contre 42 % des dirigeants), puis la reconnaissance au travail (38 %, contre 40 %), et enfin la conciliation vie professionnelle-vie personnelle (37 % contre 15 %).

Valorisation financière

L’étude révèle des attentes fortes des salariés en matière de reconnaissance : seuls 57 % des salariés se sentent reconnus par leur hiérarchie. Le premier signe de reconnaissance pour eux est la valorisation financière de leurs efforts et succès (62 %), suivi par des félicitations lorsque leurs résultats sont satisfaisants. En troisième position, figure un simple « bonjour » de la part de leur supérieur hiérarchique (57 %)… premier signe de reconnaissance pour 80 % des dirigeants !

La conciliation des temps de vie demeure une source de difficultés pour 34 % des salariés (contre 27 % en 2009). Parmi les explications : des conditions de trajet dégradées, et des problèmes pour se déconnecter.

Pour retrouver un équilibre, les salariés aspirent à des horaires de travail plus souples (45 %), un temps de travail réduit (29 %) ou une possibilité de télétravail (27 %).

(1) Étude menée auprès d’un échantillon représentatif de 3 500 salariés et 500 dirigeants du secteur privé, en mai 2017.

(2) Données d’absentéisme maladie issues du portefeuille des entreprises clientes de Malakoff Médéric, représentant 2 millions de salariés dans 61 000 entreprises, DADS 2016.

Auteur

  • Virginie Leblanc