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L’enquête

Christine Cellier expert retraite France chez Schlumberger (services a l’industrie pétrolière et gazière)

L’enquête | L’avis de la responsable RH | publié le : 03.10.2017 | H. T.

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Christine Cellier expert retraite France chez Schlumberger (services a l’industrie pétrolière et gazière)

Crédit photo H. T.

« Il est nécessaire de s’interroger régulièrement sur l’efficacité du dispositif »

Notre Perco a été mis en place en 2007 dans l’objectif de participer à l’effort des salariés qui souhaitent se constituer un complément de retraite. Nous les encourageons à alimenter le dispositif de façon régulière pour lisser leur investissement. Ne sont donc abondées que les sommes versées mensuellement à travers une déduction sur la paie. Le versement volontaire minimum est de 20 euros par mois, pour un abondement de 30 euros. Le salarié peut épargner jusqu’à 7 200 euros par an, l’effort de Schlumberger étant, lui, plafonné à 5 000 euros bruts.

72 % de l’effectif français – l’entreprise compte 2 000 collaborateurs dans l’Hexagone – adhèrent au Perco. Ceux qui n’y sont pas ont peut-être une capacité d’épargne temporairement faible. A contrario, beaucoup l’utilisent dans une optique d’acquisition de la résidence principale.

Nous avons, pour notre épargne salariale, des FCPE entièrement dédiés à l’entreprise et des FCPE interentreprises. Comme le Perco est un plan d’épargne de long terme, il est nécessaire de s’interroger régulièrement sur l’efficacité du dispositif pour l’adapter et essayer de rester dans les meilleures normes du marché. C’est, du reste, la philosophie de Schlumberger. Il était donc normal, dix ans après sa mise en place et dans un contexte de baisse des rendements monétaires, de jauger et de revisiter notre Perco que nous avons, par ailleurs, adapté au forfait social réduit à 16 % prévu par la loi Macron. Natixis (Interépargne et Asset Management) ainsi que Siaci Saint Honoré [conseil et courtage en assurance, NDLR] nous ont accompagnés dans l’analyse du dispositif dont nous avons refondu l’offre financière et modernisé la gestion automatique. Nous nous sommes également appuyés sur nos partenaires pour préparer la communication ad hoc à destination des épargnants. Celle-ci s’est faite à travers des réunions avec les salariés, une brochure (flipbook) postée sur l’intranet et des courriers explicatifs que nous avons corédigé avec Natixis, notre teneur de comptes, et Siaci. C’est un projet que nous avons débuté mi-2015 et mené en deux ans.

Auteur

  • H. T.