Alors que les ordonnances réformant le droit du travail ont été signées le 22 septembre par Emmanuel Macron, la Firps (fédération des intervenants en risques psychosociaux) livre son analyse de leurs incidences, dans une tribune publiée ce 26 septembre(1). Les anciennes attributions du CHSCT seront en effet transférées au nouveau comité social et économique (CSE). Mais si, pour l’essentiel, les obligations de l’entreprise en matière de prévention des RPS ou de QVT resteront inchangées, « les moyens mis en œuvre seront significativement différents », souligne l’association présidée par François Cochet, directeur des activités santé au travail de Secafi.

Alors que la réglementation, le risque judiciaire, mais aussi l’avantage économique à agir ont contribué à une meilleure prise en compte de la santé au travail par les employeurs, « il ne faudrait pas que le nouveau contexte conduise les entreprises à relâcher leurs efforts de prévention », prévient la Firps. Par ailleurs, la disparition du DP et des CHSCT dans les établissements plus importants devrait inciter les entreprises à mettre en place des « représentants de proximité » dotés de moyens suffisants pour rester à l’écoute des situations concrètes des salariés.