La plupart des écoles, dont celles de commerce, se sont lancées dans l’entrepreneuriat. Elles proposent en option des cours où l’on travaille beaucoup la créativité, le développement du sens de l’innovation, du leadership et où l’on apprend à monter un projet. Or ces enseignements transversaux devraient concerner l’ensemble des étudiants dans toutes les disciplines et non seulement ceux qui visent la création d’entreprises. Les écoles qui font de leurs étudiants des intrapreneurs sont trop rares.

Elles cherchent de plus en plus des salariés qui ont le sens de l’initiative, de la créativité, de la débrouillardise. Il faut toujours de l’expertise, mais également savoir défendre ses projets, les mettre en avant, et pour ce faire, connaître les enjeux de prises de pouvoir.

C’est cela qui différencie les employés, les rend capables de mener des projets et leur offre une meilleure évolution professionnelle.

Il y a une dizaine d’années, nos meilleurs étudiants partaient vers les grandes entreprises, le consulting. De plus en plus, ils sont attirés par les start-up. Ils y recherchent un sens de la réalisation et la perception directe de l’intérêt à mener à bien un projet. C’est bénéfique pour l’employeur de montrer que le salarié peut s’autoréaliser au sein même de l’entreprise, quelle que soit sa taille.