La semaine dernière, le Conseil national de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles (Cnefop) a adopté et publié son deuxième rapport sur la mise en œuvre du Compte personnel de formation et du Conseil en évolution professionnelle(1), et a proposé 16 mesures, allant de la communication au pilotage stratégique politique, pour les développer.

Sur le CEP, le Cnefop estime que « son déploiement plus qualitatif aura tout à gagner d’une professionnalisation “croisée” des conseillers en s’appuyant sur les expertises de l’ensemble des opérateurs ». La mise en place d’indicateurs de qualité par la DGEFP est une idée également avancée.

Reste que le CEP est « encore méconnu du grand public », même si le nombre de ses bénéficiaires a doublé entre 2015 et 2016 (1 541 544).

Côté CPF, le constat est plus positif : « Il a trouvé son public, malgré des modalités de mobilisation à améliorer. » 497 501 dossiers validés en 2016, en progression de 139 % ; un doublement des dossiers de demandeurs d’emploi (321 595) ; et un quadruplement des dossiers salariés (175 906). La durée moyenne de formation est de 406 heures pour les demandeurs d’emploi et de 91 heures pour les salariés.

Néanmoins, « la mise en place de circuits courts nécessite de clarifier les responsabilités de chacun : titulaire, financeurs, acheteurs de formations », conclut le Cnefop. D’où le déploiement de la plateforme Agora, qui « doit assurer l’indispensable mutualisation des données sur les parcours de formation ».