L’évaluation des compétences linguistiques dans les entreprises françaises est peu efficace, assure une étude du cabinet Linguaid (spécialiste du marché des formations linguistique) parue le 14 juin. Pour évaluer ce niveau, 81 % des écoles de langue utilisent aujourd’hui le Cadre européen commun de référence pour les langues – Apprendre, Enseigner, Évaluer « (CECRL, publié par le Conseil de l’Europe en 2001). Problème : seuls 15 % des responsables de formation interrogés utilisent ce CECRL (30 % pour les très grandes entreprises de plus de 2 000 salariés). La référence continue à être un score de test comme TOEIC, Bulats, Bright… Le marché développe donc un système hybride, comprenant un test standardisé formel et/ou un test de positionnement réalisé par le prestataire de formation linguistique, presque systématiquement accompagné d’un entretien oral de 10 à 15 minutes, généralement au téléphone. « Les prestataires souhaitent maintenir ce système, car il leur permet de mieux organiser la formation, orienter le stagiaire et confirmer son profil et ses besoins », précise Andrew wickham, coauteur de l’étude.