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L’enquête

Anne-Laure Tapponier adjointe au DRH à garance

L’enquête | Portrait | publié le : 06.06.2017 | Frédéric Brillet

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Anne-Laure Tapponier adjointe au DRH à garance

Crédit photo Frédéric Brillet

L’épanouissement dans la diversité des missions

De l’accompagnement des managers dans le développement de leurs collaborateurs au pilotage de la GPEC, en passant par le plan de formation, la négociation avec les IRP et la mise en œuvre des accords avec les partenaires sociaux, Anne-Laure Tapponier intervient sur tous les aspects de la fonction RH. Pour mener ces missions à bien, l’adjointe au directeur des ressources humaines de Garance, la première mutuelle de France sur le marché de la retraite Madelin, qui compte 220 collaborateurs, « échange beaucoup avec le directeur général, le directeur général délégué en charge des RH, le comité de direction et les cabinets spécialisés qui accompagnent l’entreprise ».

Anne-Laure Tapponier a été attirée précocement vers les RH, puisqu’elle a toujours exercé le métier pour lequel elle a été formée. Après avoir décroché, en 2000, un master RH de l’École supérieure de gestion (ESG) et être passée par le service RH d’une SSII, elle est embauchée en 2006 à Garance, où elle s’épanouit dans « la diversité de ses missions » et « l’accompagnement des salariés dans leur développement et celui de l’entreprise, sachant que le plus gratifiant, c’est la réussite collective ». Une réussite à laquelle elle a contribué en planchant sur le bien-être au travail des salariés de la mutuelle, distinguée par le label Best Workplaces 2017 pour avoir enrichi les services destinés aux collaborateurs : conciergerie d’entreprise, massages assis sur le lieu de travail, cours de sophrologie axés sur la réduction du stress… Ces initiatives doivent beaucoup à la conviction d’Anne-Laure Tapponier qu’il faut traiter les salariés comme des « clients » pour « entretenir leur motivation et leur engagement ».

Actuellement, l’adjointe au DRH travaille au développement de la marque employeur (notamment sur les réseaux sociaux) et à la mise en place d’une GPEC. Un programme dense qui ne l’empêche pas, à 40 ans, de réfléchir à la suite de sa carrière. Sachant que le DG en charge des RH n’exerce pas à plein temps sur cette fonction, Garance envisage en effet la création d’une direction des ressources humaines autonome. « Cela me permettra d’évoluer vers un poste avec une dimension stratégique plus importante et un accompagnement des directions plus marqué. »

Auteur

  • Frédéric Brillet