logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

La semaine

Réforme : À l’Élysée, puis à Matignon : les syndicats dans l’expectative

La semaine | publié le : 30.05.2017 | Marie-Madeleine Sève

Le 24 mai a été une journée de « speed dating », qui a mis en présence le président de la République, Emmanuel Macron, et chacun des partenaires sociaux. Ceux-ci ont été reçus à tour de rôle durant une heure dans le bureau du chef de l’État. L’objectif était de discuter sur la future réforme du Code du travail qui divise les représentants syndicaux. Tous ont apprécié ces rencontres bilatérales, mais certains restent réservés sur une méthode envisagée au pas de charge, la CFDT, la CGT et FO plaidant pour un rythme détendu, alors que le Medef prône la rapidité.

Le calendrier reste imprécis, Emmanuel Macron en a seulement tracé les grandes lignes : une grande concertation jusqu’à la mi-juin, une loi d’habilitation à légiférer par ordonnances durant l’été, et une loi de ratification des ordonnances en septembre, lesquelles porteront sur la primauté des accords d’entreprise, le regroupement des IRP, le plafonnement des indemnités prud’homales, le droit à l’erreur. Il a par ailleurs confirmé à la CGPME qu’il y aurait « un moratoire » sur le compte pénibilité, dont les dix critères sont censés entrer en vigueur au 1er septembre, mais qui devraient être renégociés.

Quant aux réformes de l’assurance chômage et des retraites, elles pourraient aboutir aux alentours de mi-2018. Le Premier ministre et la ministre du Travail mèneront la concertation. À cet effet, ils ont entamé le 25 mai, le tour de piste des partenaires sociaux, et l’auront poursuivi le 29 mai, avec la CGT, la CFDT, l’U2P, la CGPME et la CFTC.

Auteur

  • Marie-Madeleine Sève