nous rappelle que la devise nationale du pays est “In God We Trust”. Certains observateurs diront qu’elle vient d’évoluer vers “In Gold We Trust”…

Et si nous proposions une devise plus humaine voire humaniste : “In Trust We Trust”. Nous croyons à la confiance. Nous pensons que c’est l’enjeu essentiel du bien vivre et travailler ensemble.

Dès lors, comment créer la confiance ? Comment passer du “command and control” au “trust and inspire” ? Proposons un chemin en six étapes.

La confiance se définit ici comme une attitude générale où une personne détermine son comportement envers les autres et envers la tournure que prendront les événements, sur la base plus d’un sentiment de sécurité que d’un raisonnement ou d’une recherche approfondie de preuves. Chacun d’entre nous pose des actes de confiance à longueur de journée : c’est l’espérance ferme ou l’assurance qu’on peut se fier à autrui (un chirurgien, un pilote) ou à un process (une conserve, un feu vert). Il faut croire.

C’est le sentiment qui fait qu’on se fie à soi-même. Cela évoque l’assertivité, la capacité à s’exprimer et à défendre ses idées sans passivité ni agressivité : ni hérisson, ni paillasson ! Le manque de confiance en soi génère indécision, crainte, anxiété ; l’excès conduit à l’aveuglement ou à la prétention. Pour éviter ces deux écueils : un minimum de maîtrise de ce qu’on entreprend, et l’optimisme comme le bébé qui va se relever naturellement malgré de nombreuses chutes. Il faut oser.

Il s’agit de dissiper la méfiance. Tous les codes de la conformité sont utilisés ici : regard, habillement, vitrine, propreté… mais leur présence n’est pas suffisante, l’authenticité doit accompagner la crédibilité sous peine de transformer la séduction en manipulation, les Madoff rôdent partout ! Il faut donner envie.

C’est assurément le chantier du management du 21^e siècle ! Rappelons que le management est l’art d’animer une équipe pour atteindre les objectifs attendus, mais aussi de permettre à chacun de progresser. Le rôle du manager est d’accompagner le collaborateur de façon active et bienveillante avec le feed-back positif, même si les premiers pas sont difficiles. Il faut aider.

C’est le top de la relation ! Vous avez totalement confiance en vos interlocuteurs car vous les connaissez et partagez des pratiques explicites et implicites : ils feront bien, ils vous informeront de toute anomalie, ils prendront les initiatives nécessaires… Il faut responsabiliser.

Chacun sait que la confiance se construit dans le temps. Mais elle est fragile, elle ne se décrète pas, elle se construit chaque jour, elle se gagne en gouttes et se perd en litres.

L’enjeu est la fidélité. L’important est de nourrir le contact avec ses interlocuteurs, respecter ses engagements, dire la vérité, reconnaître ses erreurs, réagir rapidement… Il faut avoir à cœur d’être prévoyant et lisible pour autrui, on dira prévisible !