Opposé à la loi Travail, un groupe d’universitaires spécialisés publie un code du travail alternatif, visant à simplifier une réglementation devenue illisible et à mieux protéger les actifs. Les enseignants proposent de revenir à la hiérarchie des normes, de supprimer le CDD, les licenciements sans cause réelle ni sérieuse et, face à la flexibilité grandissante, d’étendre le champ d’application du droit du travail aux salariés « autonomes » ou « externalisés ». Le collectif, qui entend interpeller les candidats à la présidentielle, a réussi un pari : diviser par quatre le volume du code en vigueur.