Danone a annoncé, le 7 mars, le lancement d’une politique parentale couvrant ses 100 000 salariés dans le monde. Ce dispositif prévoit un congé parental rémunéré de 18 semaines pour « le parent biologique dédié au soin de l’enfant » et de 14 semaines dans le cadre d’une adoption. Le « second parent » bénéficie d’un congé de 10 jours.

La politique parentale du groupe prévoit en outre des conditions de travail « adaptées » pour les futures mamans ainsi qu’un soutien postnatal : salles d’allaitement dans les bureaux employant plus de 50 personnes ; protection de l’emploi, accompagnement, conditions de travail flexibles lors du retour dans l’entreprise. Du soutien prénatal à l’accompagnement postnatal, Danone explique couvrir ainsi les 1 000 premiers jours du bébé.

Cette politique sera mise en place progressivement, pays par pays, d’ici à 2020.

Danone est le neuvième grand groupe à mettre en place une politique mondiale de parentalité. L’Oréal et Vodafone ont enclenché le mouvement, en 2015. Ils ont été suivis par Nestlé et Telenor (télécommunications, Norvège) la même année, puis par AXA, Mastercard, Kering et Maersk (armateur, Danemark) en 2016 et 2017, ainsi que le relevait une récente étude de la société de conseil Crèches durables (lire Entreprise & Carrières n° 1237 du 7 mars 2017).