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Édito

L’e-learning au-delà de l’effet de mode

Édito | publié le : 28.02.2017 | Guillaume le Nagard

Spoc, Cooc, mobile learning, fast learning, serious games… : en quelques années, avec son cortège de déNominations et d’acronymes anglo-saxons, l’e-learning (!) s’est durablement inscrit dans le paysage de la formation professionnelle. Qu’il s’agisse de Small Private Online Courses, de Corporate Open Online Courses, de modules vidéo ludiques ou encore de quiz sur smartphone, six entreprises sur dix ont d’ores et déjà introduit une part de digital dans leur plan de formation.

Les raisons de cet engouement sont aisées à comprendre. Évitant de déplacer une cohorte de formateurs et d’immobiliser au même moment des équipes entières de collaborateurs, le digital learning répond aux exigences de son temps : modularité, souplesse, confort d’usage, liberté d’accès… Cerise sur ce gâteau pédagogique : des coûts de mise en œuvre permettant de réduire le budget de formation – c’est en tout cas la première motivation des entreprises qui franchissent ce cap.

Mais attention ! Si l’e-learning ouvre bien de nouveaux territoires à la formation des salariés, restructurant les parcours d’acquisition de compétences et de savoirs, c’est désormais par des approches hybrides – ou blended learning – à la faveur desquelles le digital vient en complément du présentiel. L’enjeu est bien celui de l’efficacité, qui impose de déployer une véritable ingénierie des parcours multimodaux, ce que tous les prestataires ne sont pas capables de faire.

Autre point délicat à ce jour, l’accès aux financements mutualisés des Opca n’est pas toujours simple, le contrôle de l’État en matière de formation restant particulièrement pointilleux sur ces nouvelles modalités pédagogiques.

Auteur

  • Guillaume le Nagard