La CFDT, 2^e force syndicale chez l’avionneur, a donné une réponse négative la semaine dernière à la proposition de la direction de moduler le temps de travail sur trois ans, alors que la CGC, (1^er syndicat), avait dit « oui ». Un projet discuté avant Noël (lire Entreprise & Carrières n° 1319) et remis sur la table lors du CCE du 26 janvier. Consultés, 90 % des adhérents de la CDFT ont en effet refusé les termes de l’accord, qui prévoyait, selon les sites, une baisse du temps de travail des effectifs de production et associés (plus de 2 000 salariés) en 2017, jusqu’à 32 heures hebdomadaires, puis une remontée en 2018 et 2019 – périodes anticipées de forte charge – jusqu’à 42 heures. En revanche, un accord spécifique sur les congés, discuté lors des NAO du 2 février, et qui n’a pas non plus l’aval de la CFDT, est encore en négociation. La direction souhaite regrouper tous les congés 2017 sur 10 mois, en période creuse. Soit 4 semaines en août, plutôt que les seules 3 semaines habituelles, la 5^e semaine devant être prise avant le 31 octobre et pas jusqu’au 31 mai 2018.