Alors qu’ADP doit déménager au mois de mars de Paris à Roissy, l’accord adopté le 15 décembre et rendu public la semaine dernière prévoit que les salariés ont le droit de travailler depuis chez eux, ou éventuellement dans un tiers lieu, à condition d’être dans l’entreprise au moins trois jours par semaine. Dans le détail, ils peuvent déterminer une journée télétravaillée par semaine et en « positionner » deux autres dans le mois. Les signataires prévoient la possibilité de décaler une journée de télétravail moyennant un « délai de prévenance raisonnable quand une situation professionnelle le justifie ».

ADP leur accorde une indemnité forfaitaire mensuelle de 15 euros et met à leur disposition un ordinateur portable, des solutions de messagerie instantanée et de téléphonie intégrée. À noter que les salariés nomades (travaillant par exemple chez un client) ne sont pas éligibles, ni ceux à temps partiel sur moins d’un trois quart temps.

L’accord prévoit par ailleurs des actions d’accompagnement des salariés et des managers ainsi qu’un plan de communication. Les signataires se placent dans le champ de l’accord interprofessionnel de 2005 (double volontariat, réversibilité, égalité de traitement…) qui fait actuellement l’objet d’une concertation nationale.