Quels sont exactement les impacts du numérique sur les organismes de formation privés ? La branche (FFP et syndicats de salariés) a voulu répondre à cette question et a lancé une étude sur les effets de la digitalisation sur les métiers des organismes de formation, via son Observatoire prospectif des métiers et des qualifications et avec le support du cabinet Ambroise Bouteille. 419 responsables d’organismes de formation privés, ainsi que 348 formateurs à statut salarié ont répondu ; et les résultats ont été présentés le 9 janvier (lire site FFP).

Plus de la moitié des organismes de formation privés (52 %) ne réalisent aucun chiffre d’affaires en formation digitale, mais 25 % d’entre eux réalisent déjà au moins 25 % de leur chiffre d’affaires via cette modalité pédagogique, qu’elle soit intégrale (e-learning pur) ou partielle (blended). Cegos dit réaliser 50 % de son chiffre d’affaires via des pédagogiques mixant du digital, mais beaucoup de petits prestataires sont encore à un niveau zéro.

La fonction communication est celle qui est le plus rapidement et facilement touchée par la digitalisation : site Internet (déjà en place pour 91 % des répondants), présence sur les réseaux sociaux (75 %), voire blog (25 %). Idem pour le marketing : le référencement via des sites est très fréquemment utilisé (69 %).

La digitalisation de la commercialisation est pour l’heure moins pratiquée, mais très souvent envisagée. Ainsi la vente en ligne depuis le site Internet n’est une réalité que pour 25 % des organismes de formation, mais prévue pour 34 % d’entre eux.