Les salariés ont des fourmis dans les jambes. Du moins selon la dernière étude* de rémunération nationale du cabinet de recrutement Hays menée en partenariat avec le site d’emploi RegionsJob et publiée le 12 janvier, qui fait aussi le point sur les tendances du marché du recrutement. Ainsi, 48 % des salariés interrogés ont changé d’emploi en 2016 et ils sont encore 58 % à envisager de sauter le pas en 2017 (ils étaient 65 % en 2015). Les raisons invoquées ? L’intérêt du poste arrive en première position (62 %), juste devant la rémunération (59 %), suivie des perspectives d’évolution (56 %). L’étude met d’ailleurs en évidence un hiatus entre salariés et recruteurs concernant les leviers de motivation interne. Quand les premiers citent d’abord la diversification des missions (29 %) et la rémunération (26 %), les seconds mettent en avant les formations (39 %) et un bon cadre de travail (32 %). Les augmentations de salaires octroyées en 2016 par 80 % des employeurs sont d’ailleurs restées limitées, ne dépassant pas 2 % dans la plupart des cas. Les perspectives de recrutement pour 2017 sont quoi qu’il en soit prometteuses, puisque 69 % des employeurs envisagent d’embaucher (contre 58 % en 2016).