Il s’intitule, Cap 2020, Contrat d’activité pour une performance durable, et a été signé le 13 janvier par trois syndicats, la CFE-CGC, la CFDT et FO. Le texte, très riche, ne se limite pas à un accord triennal sur l’emploi et le temps de travail. Certes, au cours des négociations, il y a eu des compromis sur le sujet. Les signataires ont accepté une hausse de la flexibilité en période de forte activité, sur la base du volontariat. Mais une heure pourra être imposée en fin de poste jusqu’à 50 heures annuelles. Les modalités seront discutées dans les sites, une revendication des syndicats. En contrepartie, la direction s’engage à embaucher 3 600 CDI, sur la période 2017-2019, et à reconduire 6 000 contrats jeunes. En outre, elle s’engage à maintenir l’ensemble des usines en France et un volume de production annuel moyen « au moins égal à celui de 2016 ». La firme au losange compte aussi développer une politique de formation ambitieuse et une GPEC, permettant de réactiver l’ascenseur social interne. Des rendez-vous sont programmés au premier semestre 2017. Les salariés postés ayant travaillé au moins quinze ans en horaires décalés, ou les salariés handicapés, pourront bénéficier d’une dispense d’activité (DACS) à trois ans de la retraite. Différentes aides pour des temps partiels en fin de carrière sont par ailleurs actées, dont un nouveau temps partiel fin de carrière solidaire.