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QVT : Un accord sur le digital pour les Caisses d’épargne

La semaine | publié le : 10.01.2017 | Virginie Leblanc

Quelques mois après la branche des banques populaires, celle des Caisses d’épargne a signé le 25 novembre 2016 un accord sur les conditions de vie au travail, avec la CFDT, le SNE-CGC et le SU-Unsa (59 % des suffrages). Les Caisses d’épargne ambitionnent d’accompagner la transformation digitale qui influence non seulement ses métiers mais également les comportements et attentes des clients.

Quatre axes.

Quatre axes majeurs sont retenus. Premier axe : l’accompagnement des transformations et l’anticipation des impacts sur les conditions de travail, en associant les IRP. L’accord insiste aussi sur l’importance du relais managérial et sur l’organisation de temps d’échanges.

Les autres points portent sur l’environnement de travail et la conciliation entre vies professionnelle et privée (nouveaux outils, droit à la déconnexion) ; l’organisation du travail (télétravail, traitement des « irritants ») ; et le management et les relations de travail.

Un observatoire national des conditions de vie au travail, paritaire, sera créé.

« Nous n’aurions pas signé si l’accord ne mentionnait pas que les entreprises s’engagent à poursuivre ou à ouvrir des discussions sur le sujet, et des négociations, indique Jean-Pierre Janaudy, pour la CFDT. Nous aurions préféré aller plus loin sur la question de la charge de travail. L’accord de 2012 traitant de ce sujet prenait fin en 2015 et n’a pas été renouvelé. »

La CGT, FO et Sud, non-signataires, souhaitaient que l’accord de branche impose aux entreprises des règles et des pratiques minimales. « Mais il n’était pas possible d’imposer ces sujets aux entreprises indépendantes », relate Bernard Charrier, secrétaire général du syndicat unifié-Unsa. Ce dernier aurait souhaité toutefois des plans de remplacement en cas de problème de sous-effectifs, et une meilleure prise en compte des RPS.

Auteur

  • Virginie Leblanc