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3 questions à… Angélique Giron

Acteurs | publié le : 15.11.2016 | Hélène Truffaut

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3 questions à… Angélique Giron

Crédit photo Hélène Truffaut

Arrivée chez l’éditeur de logiciels de gestion EBP en juin dernier, elle y occupe le poste nouvellement créé de DRH. Le recrutement et la mise en place d’une politique de gestion des talents sont ses priorités pour accompagner la croissance organique de l’entreprise.

Qu’est-ce qui a incité EBP à créer tout récemment une direction des ressources humaines, alors que le groupe compte déjà plus de 400 salariés ?

Auparavant, chaque directeur d’entité gérait lui-même ses ressources. Mais le développement du groupe s’accélère : à mon arrivée, 60 postes étaient ouverts jusqu’à fin 2016 – une trentaine ont d’ores et déjà été pourvus et, pour 2017, nous prévoyons un volume de recrutement similaire. Dans cette période de forte croissance, EBP a voulu harmoniser ses pratiques et mettre en place une véritable politique RH. En juin dernier, nous avons donc constitué une équipe complète. J’ai à mes côtés une responsable RH en charge du déploiement des projets, et une chargée RH, qui accompagne ces déploiements. Pour ma part, j’occupais précédemment les fonctions de responsable du développement RH d’une importante filiale de SFR, avec des pratiques bien ancrées. Je vais m’en inspirer, même si tout n’est pas adaptable.

Quel est actuellement votre plus grand défi ?

Nous recrutons essentiellement des jeunes diplômés. Or notre siège social est à Rambouillet et nous avons également un établissement à Chartres, des sites qui intéressent plutôt les pères et les mères de famille. Pour pallier le problème, nous avons développé des partenariats locaux avec des écoles du numérique, telles que la Wild Code School, qui apprend à coder en cinq mois, avec stage à la clé, et qui a plusieurs localisations proches des sites EBP. C’est un vrai levier pour nos recrutements. La cooptation fonctionne aussi très bien. Nous sommes par ailleurs très ouverts en termes de profils et souhaitons également développer l’accueil de salariés en situation de handicap. Au final, si la localisation de l’entreprise peut, de prime abord, apparaître comme une difficulté pour les candidats, notre turnover est très faible – moins de 1 % sur les métiers du développement. Bref, on se sent bien chez EBP. La preuve ? Nous comptons des « primo-salariés » en poste chez nous depuis plus de cinq ans.

Quelle est votre feuille de route pour la suite ?

Nous savons fidéliser en valorisant nos atouts. En ce qui concerne la rémunération, il n’y a pas de variable sur les postes informatiques, mais le fixe est assez confortable. Nous nous efforçons par ailleurs de mettre en place des événements collaborateurs pour créer de la cohésion. Et nous portons une attention particulière au respect de la vie privée en misant sur une bonne organisation du travail, en dépit de pics d’activité – chez EBP, il n’y a d’ailleurs pas de forfait-jours, nous appliquons le régime classique des 35 heures annualisés avec 14 jours de RTT.

Notre objectif est aujourd’hui d’aller plus loin dans la gestion des talents tout en unifiant les pratiques, afin de répondre aux souhaits d’évolution et de mobilité de nos collaborateurs. Nous avons d’ores et déjà mis en place, pour les managers, un outil de gestion de l’entretien professionnel. Et nous voulons renforcer notre politique RH en nous dotant d’accords d’entreprise. Par exemple sur le handicap, ou le contrat de génération pour capitaliser sur le savoir-faire de nos collaborateurs expérimentés et développer le tutorat.

Auteur

  • Hélène Truffaut