Les organisations syndicales françaises, italiennes, malaisiennes, maltaises et marocaines de la société franco-italienne STMicroelectronics (STM) viennent de s’organiser en réseau en vue « d’accroître leur force de pression et de permettre le dialogue avec la direction au niveau mondial ». Une première réunion a eu lieu les 15 et 16 septembre au siège du syndicat IndustriALL, à Genève. Les participants à cette réunion ont désigné dans chaque syndicat un contact afin de « mettre en place une communication efficace et constructive dans le réseau ». « Nous allons maintenant promouvoir cette initiative lors du comité d’entreprise européen du mois de novembre, fait savoir Éric Potard, DSC CFDT. L’objectif final est de parvenir à un accord-cadre international sur les droits fondamentaux garantissant le droit de se syndiquer sur tous les sites de l’entreprise ». La CGT rappelle que STM est implanté dans des pays qui ne respectent pas les droits fondamentaux des travailleurs, notamment la Chine et les Philippines.