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3 questions à… Rémi Ferrand

Acteurs | publié le : 11.10.2016 | Laurent Gérard

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3 questions à… Rémi Ferrand

Crédit photo Laurent Gérard

Le nouveau délégué général de Pasc@line(1), association des entreprises du numérique, expose les projets qu’il met en œuvre cette année.

Où en est Pasc@line aujourd’hui ?

Après dix ans d’existence, forte de ses 1 900 membres, entreprises du numérique regroupées autour de Syntec Numérique et du CINOV-IT, et de ses 85 établissements d’enseignement supérieur dispensant des formations au numérique, Pasc@line s’enorgueillit d’être la seule association regroupant des écoles-universités et des entreprises, comme lieu d’échanges et de réflexion sur le thème du numérique. Elle a su montrer et démontrer sa volonté de développer l’attractivité des formations et des métiers du numérique auprès des jeunes générations grâce à ses actions concrètes auprès des écoles, collèges et lycées, mais aussi à ses instances de réflexions et des travaux de fond sur les compétences et le savoir-être nécessaires en entreprise. L’association a pu développer des partenariats structurants sur ces thématiques avec l’ensemble de l’écosystème : la Société informatique de France, l’Association des ingénieurs et scientifiques de France, l’Institut national de recherche en informatique et en automatique, le Club informatique des grandes entreprises françaises, les Conférences des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs, des grandes écoles, des présidents d’universités, et tous les ministères associés.

Quels sont vos projets en tant que nouveau délégué général ?

Ils sont le reflet de l’impulsion souhaitée par la présidente nouvellement élue, Brigitte Plateau, et le conseil d’administration de l’association. Tout d’abord, continuer à être un lieu de réflexion, un think tank sur la formation au numérique, avec comme thématique forte la question du sens pour cette jeune génération confrontée à la disruption numérique et à des mutations sociétales fortes, avec des questionnements légitimes relatifs au développement personnel et au rapport au collectif. Il s’agit ensuite de mobiliser nos membres, établissements de formation et entreprises à œuvrer à l’attractivité de ses métiers d’ingénieur et ses formations au numérique. Au-delà, il conviendra de développer notre influence auprès de l’écosystème et des pouvoirs publics sur nos thématiques et nos enjeux propres, de perpétuer les partenariats existants mais aussi de s’ouvrir probablement pour intégrer dans nos réflexions et/ou nos actions la multiplicité et la variété des acteurs du numérique.

Quel est votre parcours ?

Après Sciences Po Rennes et un master en stratégie de l’intelligence économique de l’École de guerre économique de Paris, j’ai travaillé au développement des entreprises et des PME, que ce soit à l’export (mission économique de l’Ambassade de France en Libye et à Business France) ou dans leur recherche d’informations stratégiques-intelligence économique au sein de l’Agence pour la diffusion de l’information technologique. Puis j’ai été en charge des affaires publiques Syntec Numérique, plus particulièrement sur les difficultés de recrutement, la formation et l’éducation au numérique et à ses métiers. À ce titre, j’ai été en contact avec des cabinets ministériels, des collectivités territoriales et des administrations sur des dossiers tels que l’e-éducation, l’e-administration et le développement économique des PME. j’ai également représenté les intérêts de Syntec numérique et de ses entreprises au sein de l’Alliance “industrie du futur”.

(1) Association des entreprises du numérique regroupées autour de Syntec Numérique et du Cinov-IT (Chambre professionnelle des TPE PME du numérique), et de 85 établissements d’enseignement supérieur. www.assopascaline.fr

Auteur

  • Laurent Gérard