Mettre les salariés à l’abri des risques d’accident et dans un environnement sain afin de préserver leur santé au travail fait partie des obligations des entreprises. Aujourd’hui, celles qui le souhaitent peuvent aller au-delà et s’engager sur une nouvelle voie en prenant en compte la santé globale du collaborateur. C’est-à-dire se préoccuper et agir à la fois sur ses habitudes de vie (alimentation, addiction, activités physiques…), sur son équilibre des temps de vie, sur l’environnement et l’organisation du travail.

Cette approche venue du Québec, récemment introduite en France, se traduit par une démarche baptisée “Entreprises en santé”. Faut-il entendre ici que la bonne santé de l’entreprise dépend de celle de ses salariés ? Certainement, puisque nos cousins américains ont calculé que 1,5 dollar investi dans le bien-être des salariés rapporte plus du double à l’entreprise… Bien sûr, il reste à le démontrer en France, mais des universitaires accompagnés d’un assureur s’y attellent. Car, avec la généralisation de la complémentaire santé, le sujet représente un réel enjeu pour les organismes de protection sociale, qui y voient le moyen d’agir sur la hausse des cotisations santé des entreprises et des salariés. L’enjeu est tout aussi crucial pour les entreprises : celles qui se préoccupent aujourd’hui de santé globale en notent déjà les bénéfices sur la réduction de l’absentéisme notamment et sur la productivité. Quand santé et performance vont de pair.