Signé en 2014 lors du rachat de SFR par Numericable, l’accord de garantie d’emploi arrivera à son terme en juillet 2017. Et après ? Le patron de SFR Group n’a pas caché son intention de tailler dans les effectifs, et a d’ores et déjà entamé un plan de suppression d’emplois au sein de la distribution – considérée hors du champ d’application de l’accord. L’opérateur doit en outre présenter ses orientations stratégiques en septembre prochain.

C’est dans ce contexte qu’un accord baptisé “New Deal” a été signé le 4 août avec la CFDT et l’Unsa. Sorte de feuille de route, il liste un certain nombre de “principes” : application du volontariat pour toutes les ruptures pour motif économique entre juillet 2017 et fin juin 2019, application des mesures sociales contenues dans le plan de départs volontaires de SFR de 2013, négociation d’une GPEC début 2017, maintien de l’effectif à 10 000 salariés minimum jusqu’en juin 2019. Soit une différence de près de 5 000 postes par rapport à l’effectif actuel. Avec cet accord, la CFDT se félicite d’avoir obtenu des garanties, soulignant que la « cible initialement affichée » était de « 9 000 emplois restant à terme ». Les syndicats non signataires estiment au contraire que cet accord entérine la suppression d’un tiers des emplois de l’opérateur.