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Baromètre : Les cadres sont critiques sur leurs conditions de travail

La semaine | publié le : 12.07.2016 | Élodie Sarfati

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Baromètre : Les cadres sont critiques sur leurs conditions de travail

Crédit photo Élodie Sarfati

Les cadres intermédiaires souhaiteraient disposer d’un droit d’alerte éthique et d’un droit à la déconnexion, selon le baromètre de l’Ugict.

La rémunération ? Déconnectée de l’implication, de la charge de travail et des responsabilités, pour près de 6 cadres sur 10. La charge de travail ? En augmentation, pour 58 % d’entre eux. D’ailleurs, 28 % déclarent travailler plus de 45 heures par semaine et, dans 39 % des cas, les heures supplémentaires ne sont ni payées, ni récupérées…

L’évaluation en question.

L’humeur des techniciens et des cadres intermédiaires apparaît donc plutôt morose, selon le dernier baromètre Viavoice pour l’Ugict-CGT publié le 4 juillet. Les sondés se montrent également critiques sur le système d’évaluation individuelle de leur entreprise : seuls 40 % le jugent transparent, et 31 % fondé sur de bons critères… tandis que près de la moitié estiment que les pratiques managériales de leur entreprise ou de leur administration se sont dégradées.

Médiocres, ces résultats se sont pourtant améliorés ces deux dernières années, à l’exception du sentiment de reconnaissance, toujours ressenti à leur égard par seulement un tiers des cadres (43 % en 2009). Par ailleurs, 60 % estiment avoir les moyens de fournir un travail de qualité (55 % en 2015).

Plus de la moitié aimeraient néanmoins disposer d’un droit d’alerte pour refuser de mettre en œuvre une directive contraire à leur éthique.

Enfin, ils placent l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle en tête des priorités, devant le salaire et le contenu du travail.

Auteur

  • Élodie Sarfati