Le marché du travail est de plus en plus porteur pour les jeunes diplômés des grandes écoles de management ou d’ingénieurs (40 % des étudiants de niveau master). Selon l’enquête publiée le 15 juin par la Conférence des grandes écoles, 72 % des diplômés de 2015 sont en emploi (68 %) ou en volontariat, moins de 15 % en recherche d’emploi. Le taux d’emploi s’établit à 83 %, alors qu’il était de 80 % dans l’enquête menée l’an dernier. Et il s’améliore avec le temps, s’établissant à 93 % pour la promotion 2014 et près de 96 % pour celle de 2013. Près de la moitié des diplômés ont été embauchés avant la fin de leur cursus.

Mêmes résultats pour la part des CDI : 77 % des jeunes en emploi en bénéficient, soit trois points de plus que l’an dernier. Mais les hommes en profitent davantage que les femmes (82 % contre 69 %). Une inégalité persistante, y compris en termes de salaire à l’embauche. Celui-ci est reparti à la hausse en 2015, en particulier pour les managers : ils gagnent 34 350 euros annuels brut hors prime en moyenne, soit une progression de 1 000 euros (33 300 euros pour les ingénieurs, + 350 euros). Mais l’écart entre hommes et femmes, plus élevé chez les managers, atteint environ 1 800 euros – quelques rares secteurs font exception, comme l’industrie chimique ou les télécommunications. Pire, il s’aggrave avec le temps : les diplômées de 2013 gagnent en moyenne 2 700 euros de moins que leurs homologues masculins.