« Orange réalisait plus de 10 000 DIF par an auparavant, nous ne sommes pas à 10 000 CPF à ce jour, constate Christophe Chollet. Récupérer du financement CPF est vraiment un objectif, sinon c’est 0,2 % perdu, soit environ 4 millions d’euros. Nous avons pris la question de la certification à bras-le-corps et avons réussi à faire inscrire à l’inventaire huit nouvelles certifications : CeLP anglais, trois en marketing avec l’Institut supérieur du marketing, sur l’avant-vente avec Global Knowledge, sur le management de projet… Mais cela nous a demandé entre trois et six mois selon les certifications ! »

« Les possibilités de financement du CPF ouvertes sur les fonds de période de professionnalisation par François Rebsamen et poursuivies par Myriam El Khomri sont une bonne chose pour les entreprises, car cela n’appelle pas forcément un cofinancement de leur part. Mais dans un sens, cela dévie le système. Je pense que, fondamentalement, le CPF doit garder des filtres de sélection ; l’ouvrir à toutes les certifications existantes et de toute nature reviendrait à recréer le DIF, ce n’est pas le but de la réforme. »