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L’enquête

Sibylle Quéré-Becker directrice du développement social d’Axa france

L’enquête | L’avis du DRH | publié le : 24.05.2016 |

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Sibylle Quéré-Becker directrice du développement social d’Axa france

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« Nous avons réintégré le contrat de génération dans la GPEC »

« Nous avons une forte tradition de dialogue social et nous essayons toujours de transformer les contraintes en opportunités, d’autant que nous avons une exigence d’exemplarité au sein de la branche Assurance. Nous nous sommes donc tout de suite emparés du contrat de génération, avec une négociation pour l’ensemble d’Axa en France (23 000 collaborateurs), qui a abouti à un accord dès le 25 juin 2013. Négociation qui a ensuite été déclinée dans les différentes entités hexagonales, avec un accord signé le 18 septembre suivant chez Axa France (14 000 collaborateurs).

À l’époque, nous avions repris plusieurs dispositifs logés dans la GPEC, qui concernaient le maintien dans l’emploi des seniors, la formation et la transmission de compétences. Et nous avons convenu, avec nos partenaires sociaux, de réintégrer le contrat de génération dans le nouvel accord de GPEC, signé le 17 mars dernier par la CFDT et la CFE-CGC. Car c’est un ensemble qui fait sens et qui s’inscrit dans le contexte de nos orientations stratégiques et de l’évolution de nos métiers.

Nous sommes persuadés que la richesse de l’entreprise se construit sur la diversité – sous toutes ses formes. L’enjeu, pour Axa, est donc de tirer parti de toutes les générations, sachant que nous accompagnons chaque collaborateur jusqu’au terme de sa vie professionnelle. En ce qui concerne la transmission, nous avons mis en place une démarche spécifique appelée “Patrimoine Métiers et Compétences”. Avec l’aide des managers, il s’agit d’identifier, parmi les salariés qui s’approchent de la retraite, ceux disposant d’un savoir-faire spécifique informel et à qui nous allons proposer de devenir “référent” d’un ou de plusieurs “compagnons”.

L’idée est d’organiser le transfert de ces compétences vers des salariés également choisis par l’entreprise – et qui, du reste, se situent plutôt dans la population intermédiaire des 35-45 ans. Outre son utilité interne, cette démarche permet aux référents de partir à la retraire avec le sentiment du devoir accompli. C’est un dispositif que nous comptons développer.

Nous avons également mis sur pied le mentorat inversé, qui permet à des juniors de sensibiliser leurs aînés aux usages du numérique (lire Entreprise & Carrières n° 1263). Et, pour susciter l’engagement des jeunes recrues, nous sommes en train de concevoir des parcours d’intégration plus riches et plus attractifs. »