Le train du digital accélère et les DRH sont sommés de l’emprunter au plus vite sous peine de ne plus y trouver qu’un strapontin. Un chantier supplémentaire pour la fonction, qui ne peut se permettre de jouer simplement l’accompagnatrice des mutations. Le DRH doit prendre les commandes. Recruter, former, évaluer, etc. à l’aide d’outils numériques sont des missions RH qui risquent peu à peu de lui échapper pour être investies par les managers intermédiaires, voire par les chefs de projets transversaux. Cependant, dans l’entreprise, le DRH occupe un rôle essentiel à confirmer dans un environnement instable, celui de régulateur social : prévenir les risques – précisément – de dérégulation du temps de travail et de surcharge cognitive due aux nouveaux outils ; transformer les espaces de travail, accompagner le collaboratif, la mobilité…

Avec le développement de la digitalisation, la transformation des business models des entreprises implique aussi une évolution des compétences – voire la création ou la disparition de certains métiers –, des modes de management, d’organisation… En répondant à tous ces nouveaux besoins, au plus près du collectif, la fonction RH devrait trouver sa juste place.