Considérée longtemps comme une contrainte par les PME, la responsabilité sociale et sociétale (RSE) prend depuis peu les atours d’une belle opportunité. Les entreprises qui se sont engagées dans ce type de démarche s’en félicitent : la RSE est un avantage concurrentiel de poids face à des donneurs d’ordre de plus en plus exigeants. Ces grandes entreprises, soumises à d’importantes obligations réglementaires (Grenelle 2, NRE…), ont dû acculturer leurs sous-traitants à la responsabilité sociale, les mauvaises pratiques de ces derniers risquant d’éclabousser la réputation du donneur d’ordre. Une question d’image, mais pas seulement. Les études démontrent en effet que les entreprises qui s’engagent dans les démarches de RSE sont plus performantes que celles qui ne font rien dans ce domaine. Qu’elles soient grandes ou petites, celles qui entrent dans le cercle vertueux de la responsabilité sociale en tirent de nombreux bénéfices : une plus grande implication des salariés, de meilleures relations avec les clients, et une bonne réputation qui attire les bons candidats. Des atouts à faire valoir auprès de petites entreprises encore réticentes, et qui invoquent le manque de temps et de moyens. Or des outils d’aide à la mise en place de démarches spécifiques sont aujourd’hui à leur disposition, et notamment ceux de leur branche ou de leur territoire. À cette échelle, la proximité rassure les chefs d’entreprise, qui tentent désormais le pari.