Au 31 décembre 2015, les encours d’épargne salariale ont atteint 117,5 milliards d’euros, en hausse de 7 % sur un an, selon le bilan de l’Association française de la gestion financière (AFG) publié le 21 mars. Une progression due à « la bonne tenue des marchés en 2015 », souligne cette dernière. Car le solde net de souscription est, lui, négatif (– 400 millions d’euros, contre + 180 millions en 2014).

Les seuls fonds d’actionnariat salarié comptent pour 39 % du total des encours, soit 45,9 milliards d’euros. L’association note la poursuite de la progression des fonds solidaires, dont les encours s’élèvent à 5,2 milliards d’euros (+ 27 %). Ceux des fonds ISR (investissement socialement responsable) grimpent à 22 milliards d’euros (+ 14,5 %), ce qui représente aujourd’hui près de 31 % de l’épargne salariale diversifiée. Et, pour la première fois, la collecte brute des Perco dépasse 2 milliards d’euros, leurs encours s’établissant à 12,2 milliards d’euros (+ 18 % sur un an).

Le nombre de comptes de porteurs d’épargne salariale reste stable, à plus de 10,5 millions. Celui des entreprises disposant d’un plan d’épargne salariale augmente de 4 %, pour atteindre près de 300 000, dont la très grande majorité – 292 000 (soit 10 000 de plus en un an) – compte moins de 250 salariés souscripteurs.

En 2015, les versements sur les dispositifs d’épargne salariale ont atteint 12,5 milliards d’euros (contre 12,9 milliards de rachats) soit + 2,4 % par rapport à 2014, qui se répartissent entre participation (3,5 milliards) ; intéressement (3,8 milliards) ; versements volontaires des salariés (2,7 milliards) ; et abondement des entreprises (2,5 milliards).