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La semaine

Étude : le temps partiel,une réserve d’emplois pour les extrémités de carrière

La semaine | publié le : 22.03.2016 | Christelle Morel

Le recours au temps partiel est nettement moindre en France que dans les pays européens aux plus forts taux d’emploi, selon la note d’analyse de France Stratégie n° 45 : il concerne ainsi 11,9 % de la population en âge de travailler en France, contre 19,6 % en Allemagne, 18,4 % en Suède ou 18,2 % au Royaume-Uni.

Politiques.

Selon l’auteure, « cet écart de situation résulte de politiques divergentes », menées depuis les années 1980 : dans l’Hexagone, politique des 35 heures qui a stoppé la progression des temps partiels, et politiques en faveur de l’emploi à temps plein des femmes (dispositifs scolaires et de garde d’enfants). Dans les autres pays cités : politiques en faveur du travail à temps partiel en général (temps nettement inférieurs en horaires à ceux des temps pleins), en faveur du temps partiel des femmes (systèmes d’imposition) et d’un temps partiel des jeunes, complémentaire de la formation.

Moyen d’insertion.

Favoriser globalement le temps partiel en France risquerait donc d’aller contre « la cohérence de fait de notre modèle d’activité féminine », estime l’auteure. Mais favoriser le recours au temps partiel des « deux extrémités de la vie active » aurait, selon elle, du sens : « En lien avec la formation, il pourrait être un moyen pour les jeunes de s’insérer plus tôt et plus facilement sur le marché du travail. Pour les seniors, il permettrait une sortie plus tardive et progressive du marché du travail. »

Auteur

  • Christelle Morel