Avec la tertiarisation de l’économie, la classe ouvrière se dissout dans la classe moyenne, à laquelle tout le monde dit appartenir, car elle correspond au mode de vie standard de nos sociétés de consommation. Au passage, la conscience de classe s’est évaporée. Les classes populaires n’ont plus conscience de leurs intérêts communs. La revue pose la question du destin des classes populaires, de leurs clivages et de leurs problématiques communes : chômage, précarité, perte de pouvoir d’achat, insécurité sociale.