Un salarié reprochant à son employeur de lui avoir soustrait certaines responsabilités saisit les prud’hommes d’une action en résiliation judiciaire. Alors que son contrat de travail court toujours, il est licencié pour faute grave. Dans la lettre de licenciement est évoquée sa démarche en justice, non précédée d’un quelconque désaccord. Arrivée devant la Cour de cassation, l’affaire a débouché, le 3 février dernier, sur la nullité de son licenciement. Pointé du doigt : le reproche fait au salarié de son action en résiliation judiciaire, qui est considéré comme une atteinte à sa liberté fondamentale, et le motif de cette nullité du licenciement.