« L’enseignement supérieur doit changer d’échelle sur le marché de la formation continue »
Il s’agit d’insuffler une dynamique et de changer d’échelle concernant la place de l’enseignement supérieur sur le marché de la formation professionnelle continue. Le 19 janvier, Thierry Mandon, secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a présenté les douze établissements retenus à la suite d’un appel à manifestation d’intérêt ; 56 s’étaient manifestés. L’objectif est d’expérimenter concrètement les recommandations du rapport Germinet : s’appuyer sur la recherche, connaître les coûts réels, développer les incitations au niveau des groupements d’établissements, ouvrir la formation professionnelle à de nouveaux publics, etc.
Ils vont échanger, expérimenter et construire un référentiel de bonnes pratiques. Le premier thème abordé portera sur la commercialisation : un rapport est attendu pour début mars. Une thématique importante sera abordée chaque mois.
« Université » n’est plus un gros mot en entreprise, ni à l’université les termes « insertion professionnelle », « modèle économique », « publics différenciés », « parcours changeant », etc. Par ailleurs, l’enseignement supérieur bénéficie d’une nouvelle législation et possède désormais des représentants au Cnefop* et dans les Crefop*. Ce qui permet de participer aux débats actuels, importants, sur la formation professionnelle et de mieux appréhender les attentes des uns et des autres acteurs. Pour toutes ces raisons, aujourd’hui, la formation professionnelle intéresse davantage les présidents d’établissement, et ces derniers portent pleinement le sujet.
* Cnefop, Crefop : conseils national et régionaux de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles.