Pour les 20 ans du prix du DRH de l’année – remis en 2015 à Philippe Lamblin, DRH d’Avril –, Cadremploi et Hudson ont commandé à OpinionWay un sondage “Être un DRH en 2016”. Il ressort d’abord que les 155 DRH interrogés entre le 16 et le 22 décembre s’estiment (78 %) reconnus à leur juste valeur. Pour Julien Goarant, directeur de clientèle à OpinionWay, ce niveau de satisfaction en apparence élevé ne doit pas tromper. Il correspond à ce « qu’on retrouve dans des fonctions exécutives en recherche de reconnaissance ». De fait, les qualités d’un bon DRH sont, aux dires de ces derniers, celles d’un accompagnateur davantage que celles d’un leader : l’adaptabilité (27 %), l’écoute (18 %), la vigilance (18 %), la bienveillance (12 %). La vision, la confiance, le courage, la créativité viennent loin derrière. Le rôle qu’ils s’assignent va dans le même sens : partager la vision stratégique (32 %), préserver et faire grandir les ressources de l’entreprise (26 %), garantir la santé et la sécurité des salariés (23 %). Il est beaucoup moins question de favoriser l’innovation et d’accompagner le business de l’entreprise.
Les missions auxquelles ils consacrent le plus de temps sont l’organisation du travail (37 %), le développement de la formation (17 %) et la communication interne (11 %). Mais ce ne sont pas toujours celles auxquelles ils estiment qu’ils devraient se consacrer. S’ils pouvaient, ils s’investiraient davantage sur la gestion de carrière et sur l’attractivité vis-à-vis des candidats.
