Source possible d’épanouissement, le travail devient de plus en plus souvent synonyme de risques psychosociaux. Faut-il ou non reconnaître le stress, le burn-out, le harcèlement moral comme des maladies du travail ? Sans doute, pour faire un premier pas vers la prévention, convient-il d’abord de repréciser les termes pour savoir exactement de quoi on parle et voir comment et pourquoi les entreprises peuvent fabriquer tous ces maux.
Le second temps, comme le soulignent les professionnels de la santé mentale qui ont participé à cet ouvrage collectif, est de concevoir un management qualitatif qui permette de faire face aux changements organisationnels et sociaux. Et cela sans pressurer les salariés jusqu’à l’implosion sous les injonctions à accroître leur performance à force de process, de reportings, de réduction des coûts, et ce, tout en valorisant soi-disant l’autonomie et l’initiative. Autant d’injonctions paradoxales qui aggravent le malaise.