Le taux de féminisation des conseils d’administration des sociétés du CAC 40 est de 35 % et celui des sociétés du SBF 120 de 33 %, a calculé le cabinet Deloitte, dans une étude portant sur la gouvernance de 300 entreprises du marché Euronext publiée le 23 novembre. Pour que les entreprises du SBF 120 atteignent la proportion de 40 %, exigée par la loi Copé-Zimmermann, lors de la première assemblée générale de 2017, il leur manque 165 administratrices nouvelles (dans l’hypothèse où le nombre global d’administrateurs reste stable).

Deloitte a également repéré des écarts de rémunération entre administrateurs et administratrices. Au sein du CAC 40, les secondes perçoivent des jetons dont la valeur est en moyenne inférieure de 12 % à la médiane des jetons versés aux membres du conseil auquel elles appartiennent. A contrario, la rémunération d’un administrateur homme est supérieure de 4 %. Deloitte explique cet écart par une plus faible présence des femmes dans les comités spécialisés chargés de préparer les conseils d’administration (audit, rémunérations, nominations…). « Il conviendra, à l’avenir, de surveiller cette tendance », prévient le cabinet.