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LA SEMAINE

Financement de la formation : l’effort de formation de la nation en léger repli

LA SEMAINE | publié le : 03.11.2015 | V. G.-M.

La dépense de formation des entreprises a poursuivi sa progression en 2013 (+ 0,8 %), l’effort national reculant néanmoins à 1,48 % du PIB.

Rapporté au PIB, l’effort de la Nation en faveur de la formation professionnelle et de l’apprentissage est « en léger repli en 2013 : 1,48 % après 1,50 % en 2012 », d’après l’annexe au projet de loi de finances 2016 (Jaune budgétaire). Ce ratio entre les dépenses de formation et le PIB poursuit son recul entamé en 2009 : il était de 1,53 % en 2011. Le montant total de la dépense nationale s’élève à 31,4 milliards d’euros (+ 0,1 % par rapport à 2012). Les entreprises restent le principal financeur de la formation (44,1 % de la dépense globale), et la croissance de leurs dépenses a été plus élevée en 2013 qu’en 2012 (+ 0,8 % contre + 0,4 %). Au total, leur contribution moyenne s’est élevée à 2,6 % de leur masse salariale (l’obligation légale était encore fixée à 1,6 %). Ce taux, stable depuis 2008, est en baisse en 2013. Les dépenses consacrées aux salariés connaissent en effet « une légère baisse (– 1 %), après une quasi-stagnation en 2012 ». Les dépenses directes des entreprises de 10 salariés et plus se sont élevées, en 2013, à 5,9 milliards d’euros contre 6,1 milliards d’euros en 2012.

En revanche, les entreprises ont mis l’accent sur la formation des demandeurs d’emploi (contrats de sécurisation professionnelle et préparations opérationnelles à l’emploi) et celle des jeunes (apprentissage, professionnalisation). Au total, entreprises, Opca et Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels ont consacré, en 2013, 13 823 milliards d’euros pour les salariés (11 012 milliards), les jeunes (2 207 milliards), les demandeurs d’emploi (541 millions) et en dépenses d’investissement (63 millions), contre 13 717 milliards en 2012 (+ 0,8 %).

Les régions conservent la deuxième place de financeur (14,6 % de la dépense totale) et l’État la troisième (12,8 %). La dépense des ménages, elle, est en augmentation (+ 5,6 %) et contribue à hauteur de 4,3 % à la dépense globale.

Auteur

  • V. G.-M.