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LA SEMAINE

Sondage : Comment les cadres vivent leur statut

LA SEMAINE | publié le : 20.10.2015 | Élodie Sarfati

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Dans votre travail, avez-vous le sentiment de pouvoir compter sur…

Crédit photo Élodie Sarfati

Attachés à leur statut, les cadres ont une vision nuancée de leurs conditions de travail et expriment le besoin d’être davantage soutenus.

Qu’est-ce qu’être cadre aujourd’hui ? Pour le savoir, la CFDT Cadres et la CFE-CGC ont publié chacune un sondage la semaine dernière, quelques jours avant la réunion de négociation du 16 octobre sur les retraites complémentaires.

Premier enseignement : les cadres sont attachés à leur statut ; 84 % déclarent qu’il est important à leurs yeux (sondage OpinionWay pour la CFE-CGC). Ils y voient même un « espoir d’ascension sociale pour les salariés », en particulier pour les personnes peu diplômées.

Pour 48 %, le statut cadre représente une expertise spécifique, puis un signe de reconnaissance sociale (28 %) et des avantages sociaux (15 %).

Rémunérations

Néanmoins, d’après l’enquête TNS Sofres pour la CFDT Cadres, la moitié pensent que le statut « ne veut plus vraiment dire grand-chose ». Elle montre aussi que, s’ils sont globalement satisfaits de leur emploi (à 72 %) et de leur charge de travail (56 %), ils le sont moins de leur rémunération (41 %). Près d’un cadre sur deux s’estime même perdant lorsqu’il compare son investissement et ce qu’il reçoit en retour. Pour l’avenir, les cadres craignent avant tout de voir leur rémunération bloquée (72 %), de subir des changements qui dégradent leurs conditions de travail (64 %) ou de devoir appliquer des décisions avec lesquelles ils ne sont pas à l’aise (63 %).

Reconnaissance

Deux tiers se sentent insuffisamment associés aux décisions stratégiques de leur entreprise ou administration, et 40 % à celles qui touchent le service dans lequel ils travaillent. Pour “mieux vivre” leur travail, ils citent en premier le fait d’être davantage reconnus, ensuite de pouvoir développer leurs compétences et leur expertise, puis de trouver un équilibre plus satisfaisant entre les vies privée et professionnelle. Au quotidien, une minorité de managers se sentent soutenus par la DRH (voir graphique) ; 22 % estiment même qu’ils ne peuvent pas du tout compter sur elle.

Auteur

  • Élodie Sarfati