Les entreprises ne sont pas égales face à l’absentéisme : si le taux moyen calculé pour 2014 s’établit à 2,5 %(1), il est de 2 % dans l’industrie et de 4,3 % dans le secteur de la santé et de l’action sociale, relève une enquête(2) OpinionWay réalisée pour Rehalto. Tous secteurs confondus, un salarié sur trois déclare avoir été arrêté au moins une fois dans l’année, et la durée moyenne de l’absence est légèrement supérieure à 10 jours ouvrés.

Sans surprise, deux DRH sur trois estiment que l’absentéisme a un effet sur la performance économique de leur entreprise (65 %), mais seulement un quart d’entre eux estime qu’il est possible « d’avoir une idée » du coût des arrêts de travail pour l’entreprise, et seuls 9 % disent en avoir une idée précise.

Pour mieux maîtriser l’absentéisme, Rehalto a voulu en identifier les causes. Sur ce point, DRH et salariés ont des vues différentes. Tous pensent que l’essentiel des arrêts est bien lié à la maladie (84 % pour les DRH et 73 % pour les salariés) mais seuls 5 % des DRH envisagent que l’environnement professionnel ait aussi un effet, alors que 20 % des salariés font un lien direct entre environnement et arrêt – ce taux monte même à 30 % chez les ouvriers.

Une majorité de DRH et de salariés s’accorde à décrire le retour dans l’entreprise comme « un moment angoissant », mais seulement 22 % des DRH jugent que cet événement a des répercussions négatives sur la carrière des salariés, alors que 78 % des salariés le pensent.