Jusqu’en 2014, toutes les entreprises étaient tenues de verser un pourcentage minimal de leur masse salariale (0,9 %) au titre de la formation continue des salariés. Si 40 % des entreprises dépensent au-delà de ce minimum, en 2011, 30 % n’utilisaient pas ou très peu ces fonds, selon une étude de la Dares qui vient de paraître. Ces entreprises « peu formatrices » sont souvent de petite taille et rarement dotées d’une politique de formation formalisée. Plusieurs raisons sont à l’origine d’une faible utilisation des fonds : adéquation des compétences du personnel en place aux besoins de l’entreprise, charge de travail des salariés incompatible avec un départ en formation, priorité accordée au recrutement de candidats maîtrisant les compétences recherchées plutôt qu’à la formation des salariés en place.

Par ailleurs, la Dares souligne que les entreprises qui forment recherchent davantage de flexibilité et de polyvalence. Favoriser la mobilité est un motif marginal (2 %).