Alors que les entreprises continuent de réclamer une simplification du dispositif pénibilité, elles sont 7 sur 10 à affirmer disposer des outils nécessaires pour mesurer les conditions de pénibilité et identifier les salariés qui dépassent les seuils fixés par décret, selon le baromètre pénibilité d’Atequacy* publié le 15 avril.

Pour Atequacy, cela indique que le décret du 9 octobre 2014 définissant précisément les seuils de pénibilité commence à être pris en compte. Le cadre juridique est fixé, mais les entreprises doivent encore progresser sur plusieurs points. Un tiers ne tient pas compte des équipements de protection individuelle (EPI) dans l’évaluation des facteurs de pénibilité, alors que leur intégration dans l’évaluation pourrait leur permettre de ne pas dépasser les seuils. Signe inquiétant, moins d’une entreprise sur deux (44 %) dit avoir mis à jour son document unique d’évaluation des risques (DUER) en 2014. Or c’est une base de travail essentielle pour réaliser le diagnostic pénibilité.

De plus, seules 47 % des entreprises ont mis en place les fiches individuelles de suivi d’exposition à la pénibilité. Ce qui peut s’expliquer par les changements législatifs intervenus et par la forte pression du patronat pour supprimer ces fiches.

Pour en savoir plus : lire notre article et accéder à l’étude complète sur <wk-rh.fr>.