24 % d’un échantillon représentatif de 2 034 actifs français (indépendants, salariés du privé, du public et demandeurs d emploi) déclarent avoir utilisé au moins une fois leur DIF, affirme une étude réalisée en octobre par OpinionWay pour l’Afpa, et rendue publique la semaine dernière. Un quart, finalement, ce n’est pas si mal, vu les déclarations sur « l’échec du DIF » et la création du CPF « à sa place ». Selon une étude du Céreq intitulée “Le DIF, la maturité modeste” (Bref n° 299-2, mai 2012), le taux d’accès des salariés au DIF était de 6,5 % en 2010. Ce taux varie néanmoins de 29 % pour les cadres à 21 % pour les ouvriers, et de 28 % pour les 4049 ans à 18 % pour les moins de 30 ans.
Autre enseignement de cette étude : 49 % de ces mêmes actifs ont déjà entendu parler du CPF, soit de manière précise (17 %), soit seulement de nom (32 %). Cadres et ouvriers affichent un taux de connaissance sensiblement équivalent (49 % contre 45 %); seules les professions intermédiaires semblent posséder un avantage en la matière avec un taux dépassant la majorité : 53 %. Les 50 ans et plus sont les plus conscients du CPF (56 %), devant les 30-39 ans (51 %), les 40-49 ans (46 %) et les moins de 30 ans (41 %).
Globalement, OpinionWay affirme que, au cours des douze derniers mois, 31 % des personnes interrogées ont suivi une formation dans un organisme (40 % pour les cadres et 21 % pour les ouvriers). Plan de formation. Les actifs salariés ont été formés principalement via le plan de formation de leur entreprise (45 %), puis le DIF (24 %), la période de professionnalisation (8 %) et le CIF (2 %) ; 21 % ont été formés grâce à d’autres systèmes : ce sont surtout des indépendants et des chefs d’entreprise.
